J’ai commencé ici cette fugue du ciel
J’aurai appris la mort
cette note parfaite
que les oiseaux atteignent
en mourant
un seul grillon
nous remet sa peine
son chagrin est immense
Éblouissant, ce chant est célébration de soi, de l’autre, dans le temps perdu et retrouvé. En revenant à ce rien et au silence qui ont précédé toute naissance afin d’entamer le dialogue avec l’espace, la vie et la mort, Violaine Forest nous apprend, dans une langue somptueuse,
que le poème est plus sage que le poète.